“On affirmait jadis que le chevalier medieval ignorait la peur. A la suite de F. Verbruggen et surtout de G. Duby, on affirme souvent aujourd'hui que la peur etait au contraire son lot permanent. Qu'en-est-il dans l'epopee, modele de comportement ideal du guerrier? La peur n'y est pas absente. Elle est ressentie, notee, mais surmontee par l'appel a des valeurs morales plus hautes. La couardise, la panique resultant de la terreur physique, constitue la tare majeure. Toutefois, on discerne dans le cycle de Guillaume les premieres tentatives destinees a distinguer le "repli strategique" dicte par la sagesse, de la fuite honteuse imposee par la peur physique viscerale.” Resumen obtenido de la pagina dedicada a Jean Flori